WUCHANG: Fallen Feathers entre dans l'univers des Soulslike avec quelque chose que la plupart des jeux du genre évitent : la couleur. Développé par Leenzee Games, basé à Chengdu, cet RPG d'action s'en tient aux éléments fondamentaux qui définissent le genre – des combats punitifs, une atmosphère lourde et une narration cryptique – mais il y ajoute également sa touche personnelle, enracinée dans l'histoire, la culture et le flair visuel.
WUCHANG: Fallen Feathers : le lore révélé
WUCHANG: Fallen Feathers : le lore révélé
Les vétérans des Soulslike connaissent la routine : des tons sombres, des villes en ruines, des temples en décrépitude et une palette de couleurs dominée par le gris, le marron et le noir. Cela fait partie de l'esthétique, et ça fonctionne. Mais WUCHANG adopte une approche différente. Son monde, Shu, s'inspire de la région du Sichuan en Chine, et cette influence est visible partout, de l'architecture à l'éclairage. Des toits de temples rouges se profilent au-dessus de forêts vertes denses, une lumière orange chaude inonde les champs de bataille au crépuscule, et même dans les zones plus sombres, des éclats de couleur provenant de la magie ou de l'armure de WUCHANG apportent des moments de contraste. On a l'impression d'un monde façonné par des gens qui le connaissent intimement.
WUCHANG: Fallen Feathers : le lore révélé
Un cadre familier avec de nouvelles racines
Se déroulant dans une version alternative de la dynastie Ming, le jeu suit Bai WUCHANG, une guerrière pirate affligée d'une mystérieuse maladie appelée la Plume. Les plumes bleues qui poussent sur son bras ne sont pas seulement esthétiques : elles sont liées à la fois à l'histoire et au gameplay. Chaque fois que WUCHANG meurt, elle gagne en force, mais au prix de sa santé mentale. Plus elle devient puissante, plus elle est vulnérable. C'est un système qui transforme la mort en une arme à double tranchant, ajoutant de la tension à chaque combat.
Shu, le cadre du jeu, est au bord de l'effondrement, ravagé par la guerre et la maladie. C'est un endroit dangereux, mais pas ennuyeux. Le monde est construit avec soin et regorge de références au folklore, aux rituels et à l'histoire chinois. Selon le directeur artistique et co-fondateur de Leenzee, Xia Siyuan, l'équipe ne voulait pas seulement créer un bon Soulslike. Elle voulait créer un monde qui semble personnel, lié à des lieux réels et à des souvenirs réels. Cela inclut de petites choses comme les courbes des toits et les dialectes parlés, qui contribuent toutes à rendre le cadre authentique.
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Un combat familier, un look frais
Le gameplay sera familier aux fans de Dark Souls et Bloodborne : combat basé sur l'endurance, boss coriaces, mouvements précis. Mais visuellement, WUCHANG fait les choses à sa manière. Les chocs d'armes explosent de couleurs, les combats de boss ressemblent à des duels chorégraphiés, et les sorts illuminent l'écran de flashs dramatiques. La couleur n'est pas seulement pour le spectacle. Chaque combat de boss est censé refléter l'état émotionnel du personnage, l'environnement renforçant les thèmes de la folie, de la décadence ou de la transformation. C'est un choix de conception qui ajoute une couche supplémentaire aux rencontres qui exigent déjà concentration et timing.
Les designs des boss eux-mêmes sont plus que de simples monstres grotesques. Beaucoup sont tirés de légendes ou de croyances spirituelles chinoises, liés à l'histoire plus large du voyage de WUCHANG. Ce ne sont pas seulement des obstacles, ce sont des personnages avec un sens, façonnés par le même monde que le joueur essaie de survivre.
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La mode avec un but
L'armure a toujours fait partie du genre Soulslike, et WUCHANG la prend au sérieux. L'équipement ici n'est pas seulement fonctionnel, il est expressif. Les tenues s'inspirent de tout, des styles vestimentaires régionaux aux créatures mythologiques, avec des thèmes récurrents de plumes et de vol. Vous trouverez de longs gants noirs avec des plumes pendantes, des jupes émeraude avec des motifs de paon, et des capes lumineuses qui scintillent comme par magie.
L'approche de Leenzee est simple : concevoir l'armure visuellement d'abord, puis construire ses statistiques autour du style. Cela permet aux joueurs de choisir l'équipement qui correspond à leur style de jeu sans sacrifier leur apparence. Pour les fans de la sous-culture Fashion Souls, c'est une approche bienvenue. Il existe même un système de transmogrification, vous pouvez donc utiliser les statistiques d'une armure tout en portant l'apparence d'une autre. Cela signifie aucun compromis : habillez-vous pour le combat que vous voulez, sans renoncer au look que vous aimez.
Chaque ensemble d'armure est lié au monde. Certains reflètent des temples oubliés ou des régions corrompues, d'autres font allusion aux clans ou aux personnes qui les portaient autrefois. Ce n'est pas seulement de l'équipement, c'est une partie du lore.
WUCHANG: Fallen Feathers : le lore révélé
Un sens derrière la folie
La malédiction de WUCHANG – la Plume – n'affecte pas seulement son apparence. Elle est le moteur du système de progression du jeu. Au fur et à mesure qu'elle meurt, elle devient plus forte, mais aussi plus instable. Il n'y a pas de chemin d'amélioration traditionnel ici. Au lieu de cela, la puissance s'accompagne de risques, et ce risque modifie la façon dont vous jouez. Cela force les joueurs à réfléchir attentivement à chaque rencontre et ajoute un poids émotionnel à la mort dans un genre déjà construit sur l'échec et la répétition.
Chaque fois que vous mourez, un démon lié à la folie de WUCHANG s'attarde sur le lieu de votre défaite. Cette présence modifie la façon dont vous interagissez avec l'environnement, transformant chaque échec en un marqueur, un rappel de ce qui est en jeu.
WUCHANG: Fallen Feathers : le lore révélé
Pas juste un autre clone de Souls
WUCHANG: Fallen Feathers aurait pu être une autre entrée dans un genre déjà saturé. Au lieu de cela, il se présente comme quelque chose de différent – un jeu avec sa propre identité. Il respecte la formule Soulslike, mais n'y est pas enchaîné. Les visuels sont audacieux, les liens culturels sont réels, et le gameplay est enrichi d'idées qui vont au-delà des mécaniques habituelles.
« Nous voulions créer quelque chose avec une âme propre, » a déclaré Xia. « Quelque chose qui reflète qui nous sommes, d'où nous venons, et les histoires qui nous ont façonnés. »
Cette approche se manifeste dans chaque aspect de WUCHANG: Fallen Feathers, de la narration au moindre détail d'armure. Avec son lancement la semaine prochaine sur l'Epic Games Store, il s'annonce comme un ajout prometteur au genre – et peut-être un nouveau favori pour les joueurs qui veulent des combats difficiles, des mondes riches et une mode impeccable.
